Demain sera un autre jour à cueillir et à perpétuer avec une tendre persévérance.

Il y aura d’autres émotions à capter au vol, d’autres désirs et d’autres moments à goûter avec faim jamais assouvie, et d’autres minutes si simples ou souveraines

Milles détails, le bourgeonnement de la lumière, le bruissement des mots, ton visage indécis sur le miroir de l’eau, le vent sur la cime endormie des arbres, la transparence des soleils couchants, la douceur poignante des choses présentes, tout ce qui fait l’essence même de la vie.

Et puis la santé surtout ….

Alex et Luce

Pensons aux choses simples pour ne pas sombrer …
Heureusement que les arbres sont là pour bien marquer les saisons … Quand tu es à la campagne il y a des tas de choses passionnantes pour te signaler cette grande affaire qu’est l’automne!
Comme des odeurs un peu mélancoliques, de terre retournée, de fraîcheur mouillée, d’écales de noix, de vieilles fanes, de champignons et même quelques traînées de brouillard.
Mais en ville heureusement il y a les arbres et les feuilles tombées en ronde douce pour vivre l’automne au milieu des petits citadins et se souvenir de l’ordre essentiel et si simple des choses.
Sous les arbres déshabillés, tu marches un peu méditatif dans toute cette richesse de feuilles mortes, dans ce beau couchant de feuilles rousses, les feuilles tombées pourtant encore si belles de couleurs encore plus variées et splendides qu’au temps de leur été.
Tu écoutes le bruit de tes pas sur cette épaisse, craquante, feutrée et soyeuse superposition de légèreté.
Tu traînes un peu les pieds, tu chasses devant toi des paquets de feuilles en faisant rouler les marrons hors de leur bogue épineuse. Comme une vieille habitude d’écoliers, tu cherches des yeux les plus jolies feuilles, les couleurs les plus luxuriantes, celles dont enfant tu faisais des bouquets. Tu ramasses des marrons bien polis, doux sous tes doigts quand tu les glisses dans ta poche comme des petits trésors.
Tu penses à autre chose peut-être à cette chanson de Prévert qui les ramasse à la pelle.
Les arbres presque nus sont devenus un savant dessin de branches sur le ciel. Tout en haut, les feuilles frissonnent dans le vent. L’ombre prend si vite le pas sur la lumière en cette magnifique saison. Profitons… marchons… sautons… dans les feuilles … et dansons sous la pluie …
Ça personne ne peux nous l’enlever !!!
Prenez soin de vous … sortez couverts…
Lucile 🍂🍁🍃🍄

Oh oh Oh!!!
C’est dans l’excitation que nous vous annonçons notre 1er MARCHE de NOËL au VERDIER…pour fêter l’Avent chère à notre ♥️…
Ça va venir vite …réservez votre après-midi et venez partager notre Joie !!!

C’est avec émotion gourmande que nous vous présentons notre petit 5ème…

Les enfants sont aux anges…

Il est sucré juste comme il faut !

100% artisanal et bio ! Il ravigote petits, grands …

Retrouvez-le sur les marchés et à notre boutique

#instantheureuxauVerdier

Respirer le parfum de la vigne en fleurs….
Pour reconnaitre et connaitre le parfum doux et acidulé de cette modeste fleur qui n’en est presque pas une il faut aller se balader au milieu des vignes à la fin du printemps quand la vie donne ses rendez vous d’amour, ce sont des rendez-vous d’odeur , courts et intenses.
Avoir cette chance est inoubliable c’est en travaillant modestement parmi elles que j’arrive à deviner les yeux fermés et les narines palpitantes que la vigne prend fleur…
J’aime cette période où la saison est la plus tendre du vignoble.
La fin d’apres midi est le meilleur moment pour respirer ce parfum fugitif et troublant, avec une pointe de poivre rose, de bergamote et de noyau d’abricots…
C’est l’heure où la vigne encense l’air autour d’elle et appelle de loin les insectes par cette odeur.
Pour fleurir la vigne a pris son temps, elle a attendu que les cerises arrivent, elle a attendu que les longs jours de juin arrivent, elle libère enfin la poudre d’or des pollens et embaume au gré du vent en nous promettant les arômes fragiles des futurs vins de mon amoureux.
Lucile

Dehors l’orage gronde et roule dans le soleil … Bien à l’abri sous le petit auvent, j’assiste anxieuse à cette grande colère … une marche presque militaire dans l’horizon …
Admirative avec un petit fond d’inquiétude, car les jolies petites grappes sont formées … Envie de crier « Pitié »
Envie d’incanter le Dieu du pinard et du vent … le ciel est sublime de tristesse.
Je me sens toute petite, ça donne l’âme lyrique, l’orchestre en fait un peu trop à mon goût… trop d’instruments à vent, et d’un coup éclatement, tambours et cymbales s’en mêlent, mon cœur bat … des grosses gouttes … à la verticale, mais à petits flots … ouf …me voilà à compter les secondes entre tonnerre et foudre…
Il s’éloigne ?
Il part?
Il tourne… revient … il rôde le rusé…
J’ai même l’impression de l’entendre se foutre de nous … il laisse derrière lui une longue traînée grise …
Je respire … je souffle … je vais me faire un thé fumé et écouter la pluie qui apaise jusqu’au prochain !
Instant heureux mais anxieux !
Lucile

instantheureuxauverdier

Chaque jour elle s’invite, elle est tendre, cajoleuse, résister à l’irrésistible n’est pas le genre de la maison !
Alors on se laisse aller à cette parenthèse demi consciente , cette accalmie, ce petit somme qui permet d’aborder le reste de la journée.
Sur un transat, un divan, un lit, peu importe presque , bref un havre de quiétude, une espèce de bulle qui flotte nonchalamment entre deux eaux, entre deux heures.
Cette pause est luxe, les bruits de dehors te bercent, les lumières dansent sous les paupières, nos esprits se reposent, nos idées s’éclaircissent, le corps se détend, au son de la pluie ou du ronron du chat, dedans ou dehors dans la chaleur de l’été, le froid resserré de l’hiver, ou cette pluie de printemps comme aujourd’hui. Profonde ou un peu somnolente, la sieste se savoure comme un petit bonheur. Ça serait bien dommage de s’en priver et encore plus le dimanche !!
Bon dimanche … au Verdier Touche pas à ma sieste !!!!
Lucile

instantheureuxauVerdier

Au vent du matin, face à l’église de Soumensac je pense à notre repas de la fête la plus carillonnée … qui cette année va avoir un goût de nostalgie !
Ici Pâques est, dans nos cœurs, dans les bouquets de jonquilles sauvages, dans le merle qui chante, dans les tulipes, dans les bourgeons de la vigne, ou bien dans la voix de la tourterelle.
Ce double plaisir, celui des grands de cacher les œufs en faisant mine d’y croire et le plaisir des petits qui vont les chercher avec leurs piaillements de poussins .
Au milieu de ce confinement avec un ciel brouillé ou d’un beau bleu , d’un bout de balcon ou d’un jardin … j’espère que Pâques emmènera de la Joie dans vos cœurs.
Ces cris de victoire quand on déniche bien caché ces cadeaux gourmands tombés du ciel, crier des « tu chauffes la » ou des « t’es glacé » vont j’espère accompagner nos applaudissements du soir.
Cette année tout le monde va rester bloqué loin des siens ou des jardins, nous allons tous non pas pleurer pour de vrai, juste émettre quelques giboulées de l’enfance … Se rappeler sans messe, sans grand mère… que Pâques est la fête la plus salutaire qui arrive au bout du long chemin de l’hiver … et surtout que Restez chez vous pour Pâques autour d’un petit gigot, des œufs mimosas, une mousse au chocolat, une bouteille d’Envolée du Verdier et de fritures au chocolat noir ça n’a pas de prix …
Joie impatiente et bavarde de vous revoir …
Lucile

instantheureuxauVerdier mais bizarre!!!

Confinement hyper privilégié !
Au milieu de nos vignes une parcelle juste à côté du petit cimetière du village, Les petites jouent à côté en riant et les grands travaillent avec nous en alternant jérémiades et chants quant tout à coup la chanson des cloches se mêle aux conciliabules des oiseaux .
J’ai l’impression que les cloches chantent pour moi qui vais rêvant et tirant ses P…… de bois .
J’ai l’impression que cette chanson s’envole comme des feuilles , tourbillonnant autour du clocher.
Et je me dis que quelque soit le temps cette chanson met dans l’air une paix sonore et musicale une paix émouvante et palpable, toute neuve, fraîche comme la rosée et pourtant si ancienne , venue du fond des temps et liée à mes plus lointains souvenirs.
J’aime écouter chanter les cloches j’aime quand elles sonnent toutes ensemble, j’aime quand elles sont endimanchées pour les fêtes et j’aime aussi qu’elles sonnent modestement les heures de ma journée au milieu de nos vignes avec une ponctualité attentive et précieuse.
En ce moment le temps passe lentement pour chacun … trouvons en nous un peu de poésie !!! …………Lucile